Rencontre avec les Anges des Mers
Les baleines après un voyage de plus de 6 000 km à la vitesse de 8 km/h, viennent s'accoupler et mettre bas dans la chaleur de l'Océan Indien. Elles arrivent des eaux de l'Antarctique où il y a d' énormes quantités de planctons constituant d'importantes réserves de graisse qui leur seront indispensable par la suite. En effet elles ne vont plus pratiquement se nourrir pendant cette période où les femelles fécondées l'année précédente mettre bas, et les autres s'accouplent.
Environ 4000 baleines migrent, un flux remonte le long des côtes sud-africaines et un second prend la direction de Madagascar, l'île Maurice et de la Réunion.
Sur les côtes réunionnaises l'espèce la plus souvent observée et la Baleine à bosse (Megaptera novaengliae). C'est une espèce de baleine à fanons. C’est un mammifère cétacé de grande taille : les adultes atteignent habituellement 13 à 14 mètres de long et pèsent en moyenne 25 tonnes. Elle effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier. Les baleines à bosse sont facilement reconnaissables à de nombreux critères : leur corps est massif et le dos de l’animal est bleu foncé/noir, le dessous est plutôt blanchâtre. La tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce.
La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge. Le bord postérieur de cette nageoire est ondulé. Les dessins de cette nageoire sont propres à chaque baleine et peuvent servir à son identification individuelle.
Chaque nageoire pectorale (également noire et blanche, et d'un dessin propre à chaque individu) peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cétacé. Pour expliquer cette nette différence de longueur, plusieurs hypothèses ont été suggérées. Il pourrait s'agir d'un avantage évolutif significatif assurant une meilleure manœuvrabilité. Cela pourrait aussi permettre, grâce à une plus grande surface de contact, de mieux réguler la température interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid.